Un mot rothschildien

Ce lord Rothschild qui vient de mourir à Londres et qui avait été un grand ami du roi Édouard VII, était un homme qui parlait d’or, dans le sens le meilleur de cette expression figurée. On a toujours dit que la branche de la dynastie rothschildienne qui s’est attribué l’Empire britannique s’était fait remarquer par … Lire la suite

Philosophie d’un vote

Il existe dans notre pays des forces de conservation sociale qui ont, du moins jusqu’à présent, résisté à tous les assauts. Nous avons montré samedi que nous sommes tout aussi hostiles à la dictature de gauche qu’à celle de droite. Tel est, semble-t-il, le sens du vote qui vient d’approuver la Politique financière du gouvernement … Lire la suite

Un remarquable fanatique

Le comité bolcheviste qui, au mois d’octobre 1917, avait renversé Kerenski, était composé de cinq révolutionnaires : Lénine, Trotsky, Kamenef, Dzerjinsky et Staline. Le premier est mort. Les deux suivants, coupables d’hérésie, n’occupent plus qu’un rang secondaire. Dzerjinsky vient de mourir à son tour. Seul Staline (alias le Géorgien Djugaschvilli) continue à représenter l’école primitive du bolchevisme. … Lire la suite

Valeur de l’épargne

Qu’est-ce que l’épargne ? Un effort de volonté. Rien n’est plus facile que de décourager cet effort. Il suffit que l’inutilité en soit comprise. Et tout le monde comprend qu’il est absurde de consolider des privations dans des images coloriées qui ne rapporteront que des ennuis. L’épargne, qui s’inspire d’un désir de sécurité, est un acte … Lire la suite

La convention du 17 septembre et la bible

La presse britannique commente favorablement l’accord du 17 septembre sur la Syrie. Elle y voit la promesse d’une collaboration franco-anglaise dans ces régions où, selon l’expression du Times, il y a « de l’ouvrage et de la place pour tout le monde ». Et le même journal convient galamment qu’ « après tout, Syrie, Palestine, Arabie et Mésopotamie sont en … Lire la suite

Pour combien de temps il y en a

Les économistes calculaient, avant 1914, qu’une guerre euro­péenne ne pourrait pas durer plus de trois mois parce qu’après ce temps leurs ressources financières seraient épuisées. Ils se trompaient de quatre ans et onze jours. Et pourtant ils avaient raison. Les trois mois qu’ils avaient fixés répondaient aux ressources réelles des puissances belligérantes. Ils avaient oublié … Lire la suite

Le remède héroïque

Si l’on veut le « redressement des finances », et si l’on y croit, il n’y a qu’un moyen de l’obtenir. Je crains seulement qu’on ne s’en serve pas. Qu’est-il arrivé, par suite d’entraînements qu’on appelle démagogiques pour ne pas avouer qu’ils tiennent à l’élection, laquelle suppose la démagogie ? Il est arrivé que les dépenses de l’État … Lire la suite

Les Alliés et la Russie

D’après les journaux anglais, un des principaux objets de la visite de M. Masaryk à Londres a été de convaincre les Alliés de la nécessité de « venir en aide » à la Russie et d’examiner le rôle que la République tchécolovaque remplirait dans cette œuvre. M. Masaryk a sans doute plaidé la même cause à Paris. … Lire la suite

L’expérience du Duc de Gaëte

Le souvenir des assignats, longtemps enseveli, s’est ranimé depuis que nous sommes revenus au régime du papier-monnaie. L’exemple de la Révolution désorganisatrice de toutes finances revit dans notre marasme financier. Cependant tout le monde sait que la France en était sortie et qu’elle en était sortie après le 18 brumaire. Ces notions, pour être justes, … Lire la suite

Le coup mortel au crédit

Le président Roosevelt a demandé et obtenu des pouvoirs extraordinaires pour réduire le dollar jusqu’à la moitié de son taux ancien. Cependant, le dollar, détaché de l’or et abandonné à lui-même, n’a perdu qu’un huitième de sa valeur. Il se défend contre ses meurtriers. Comment et pourquoi ? D’abord parce qu’il n’avait aucune raison de dépérir. … Lire la suite